Le CyberPunk

Publié le par SarahMoon

 

 Le mot cyber désigne la cybernétique (art de gouverner, et delà les nouvelles technologies associés et plus notamment l'informatique. Mais si le mot cyber évoque tout ce qui est informatique, le mot punk signifit voyou en argot américain. Partant de la un cyberpunk est donc (à l'origine) un accro de l'informatique détournant la tecnologie pour son plaisir ou son profit.

 L'origine du mot est incertaine. Le directeur de la revu de S-F Asimov SFmagazine Gardner Dozois à qui on impute la paternité affirme que le mot circulait bien avant qu'il l'emploie en 1984 pour rebaptiser le courant de science fiction qu'il avait d'abord évoqué sous le nom de punk SF en 81. Il est à noter que Bruce Bethke a fait publier une nouvelle médiocre sous le titre de cyberpunk en 1983.

 Cependant tout le monde s'accorde sur le fait que ce soit Dozois qui baptisa de cyberpunk le groupe  d'écrivain comprenant Sterling et Gibson. Ces cyberpunk dont le texte fondateur fut sans conteste Johnny Mnemonic de Gibson, sont de jeunes auteurs pourvus en règle générale  d'une bonne culture scientifique, fascinés par les technologie nouvelles et les paysages urbains.

 Ils marquent donc une rupture par rapport au genre jusque là admis de space opera, d'extraterrestres plus ou moin mal intentionnés, et des scénario catastrophe de tout crin: Avec les cyberpunk on entre de plein pied avec le futur tout entournant résolument le dos à ce que certain nomment une SF bourgeoise.

 C'est donc en assimilant des techniques narratives venues du thriller, et du roman noir, qu'ils inventent une nouvelle vision ou l'urbanisme est une entité, la technologie la substance,  et la démocratie vacillante l'envellope.  C'est un univers de béton, de fil électrique, ou maitriser le technoligie est la condition sine qua none pour survivre à l'enfer d'une société ultra-technologique.

 Leurs style est tout sauf naïf malgré sa poésie, l'optimisme n'est plus de mise sans pour autant verser dans le scénario catastrophe. Ce qu'ils nous montrent c'est un une science-fiction proche de la réalité contemporaine prenant en compte les problèmes actuels.

les caractéristiques du style:
 
- Des personnages paumés en marge de la société fasciné par la technologie.
- un environnement urbain sombres, presque claustrophobe, dans un état de décrépitude et d'abandon.
- un contexte politico-économique peu reluisant et appartenant à un futur proche. Des multinationales qui servent souvent de "méchant" y régent toutes puissantes.
- l'omniprésence de la science mais une science dépourvue de merveilleux, une science qui n'a pas besoin d'être expliquer, mais se trouve en bruit de fond.
- Une écriture faisant une part belle au néologisme, à des images inspiré par la techonolgie. Brillante mais parfois difficile à lire, elle est nerveuse rapide.
 
quelques piste de lectures.
 
- Gibson : Neuromancien, mona lisa s'éclate, Gravé sur Chrome.
- Tim Powers: Les voies d'Anubis
- K.W Jeter: Machines infernales
- James Balylock: Homunculus
- Bruce Sterling: les mailles du réseau, schimatrice, Mozart en verre miroir.
- Maurice Dantec: Babylon Babies.
- NEal Stephenson : zodiac.
 
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article